Thérapie holistique : désigne une approche des soins qui tient compte de la « globalité de l’être humain » et de ses dimensions physique, mentale-émotionnelle, relationnelle et spirituelle, en considérant le patient comme une personne et non comme un malade.

D’un point de vue étymologique, thérapie (« servir, prendre soin de, soigner, traiter ») et holisme (« entier ») donc servir et prendre soin de son entièreté, de l’ensemble d’un individu.

Plutôt que fractionner les différents problèmes et besoins de la personne, le projet est ici de les aborder conjointement et d’en tenir compte dans la recherche des solutions répondant à sa demande et à son mieux-être. Ceux et celles qui viennent nous consulter pour des questions physiques, révèlent souvent au cours de la ou des séances, d’autres préoccupations, personnelles, relationnelles ou sociales. L’inverse est également vrai ! Des problèmes émotionnels ou de travail ont également des effets sur la santé physique.

Il nous semble donc important de considérer ces différentes dimensions dans la prise en charge de départ afin d’avoir une vue globale de la réalité de la personne, même si ensuite, les soins se concentreront dans un premier temps seulement sur l’une ou deux de celles-ci. C’est le rôle du thérapeute d’apporter des informations éclairantes et de rendre attentif sur d’éventuels liens entre ses différents aspects qui sont toujours « intriqués ». Ensuite, c’est la demande du client qui prime dans les choix du ou des soins qui lui conviennent !

C’est donc ses choix qui orienteront cette démarche de santé intégrative qui peut inclure les dimensions suivantes :

• prises de conscience : porte d’entrée des processus de changement/ évolutifs/de croissance, c’est le chapitre incontournable qui accroît la connaissance de soi et favorise les prises de conscience (informations lucides par rapport à soi). Elle est le plus souvent le prérequis indispensable sur le chemin d’une écologie personnelle/ d’un « pilotage de soi » efficient
• corporelle : elle facilite l’aptitude à vivre au présent, à (re)trouver le lien avec son corps, ses propres rythmes biologiques, de développer plus de fluidité, de retrouver ses ancrages physiques/à la terre, à renforcer la détente et l’apaisement.
• psychologique : le mental, c’est-à-dire nos pensées, représentations, jugements, croyances induisent des émotions et ressentis. Nos vies se déroulent entre nos désirs et nos peurs. Les premiers nous donnent de l’énergie, nous inspirent, nous poussent en avant et nous donnent confiance. Les secondes (les peurs) nous ralentissent, nous pèsent, et quand elles prennent trop d’importantes/de place, peuvent nous paralyser, et nous faire beaucoup souffrir. Ce couple mental-émotionnel a ensuite des effets directs sur nos cellules et notre métabolisme. Preuves en sont les « maladies psychosomatiques » toujours plus nombreuses.
• relationnelle : nos inconforts et mal-être sont souvent aussi en lien avec des difficultés sociales/relationnelles. Beaucoup de personnes ont des difficultés à dire ce qu’ils vivent et à exprimer leurs besoins/demandes. Elles manquent aussi souvent d’outils de communication pour pouvoir s’exprimer de manière non-conflictuelle. Les questions de dépendance au regard des autres et d’attentes parfois irréalistes alourdissent les situations personnelles.
• nutritionnelle: nous ingérons 2/3 à 6 fois par jour des nourritures diverses (biochimie) qui interagissent avec nos cellules, tissus, organes, avec des effets divers sur notre santé. Ces aliments peuvent constituer également des sources de stress pour notre organisme. Et comme le corps et l’esprit son liés, avoir également des conséquences sur notre humeur, nos fonctionnements mentaux-émotionnels, relationnels et perturber notre vie dans son entier. Il est donc sage, de pouvoir trouver un équilibre dans ce domaine, avec une approche simple, qui met l’accent sur les axes essentiels : l’alimentation – santé (sans forcément entrer dans un comptage et des pesées fastidieuses…)
• existentielle : à partir d’un certain âge, l’humain se pose des questions sur son existence, sa finalité, son but dans la vie, sur ce qui vient après la vie terrestre etc. Ces considérations font partie de la normalité mais peuvent devenir parfois aussi des sources de stress. Il est essentiel de les inclure (si besoin) dans un parcours de croissance personnelle, afin de pouvoir les verbaliser et remettre les préoccupations qui ont amené le client, dans une perspective globale unificatrice. Les maladies graves nous mettent d’ailleurs en face du thème de la mort, qui un jour ou l’autre sera un thème majeur/incontournable.
• environnementale : comment le monde dans lequel nous vivons, que ce soit notre espace privé (habitat), ou l’environnement plus large de la région ou même de la planète induit-il des réactions sur nos organismes ? De même, comment les produits et nourritures que nous consommons ont-ils un impact sur notre santé. De nos jours, les influences électromagnétiques, chimiques, géopathiques et autres pathogènes sont autant de « perturbateurs » qu’il nous faut considérer dans l’organisation de nos vies…
• énergétique : le lien entre toutes ces dimensions. La matière (corps) et l’esprit (mind) sont composés d’énergie/information. Chaque composante a ses propres qualités vibratoires, cependant, de nombreux facteurs extérieurs (environnementaux) mais aussi intérieurs (processus intérieurs) les perturbent. Il s’agit donc de détecter ces déséquilibres puis de les ré harmoniser (les remettre sur leurs vibrations originelles, afin de redonner de la fluidité et rétablir, autant que ce peut, les processus vitaux de santé (autorégulation, autoguérison etc.).